⏰ La gestion du temps

28%

Selon les auteurs de The One Thing (je te le mets dans les ressources 👇) le fait de ne mal gérer ton temps te fait perdre en moyenne 28% de tes journées (dans les meilleurs cas).

À l’échelle d’une journée, ça passe crème. Ok.

Enfin… c’est déjà quasiment 3 heures sur une journée de 10 heures.


Mais à l’échelle d’une année tu sais ce que ça donne ?

Faisons le calcul : une année, c’est 52 semaines.

Partons du principe que tu prends 5 semaines de vacances en tout. C’est donc 47 semaines travaillées.

28% de 47 semaines, c’est environ 13 semaines. Soit un trimestre entier.


Chaque année, tu crois bosser 4 trimestres. En fait, tu ne bosses que 3 trimestres.

Pas étonnant que tu sois tout le temps à la bourre !


Alors on parle souvent d'équilibre vie privée / vie pro.

Sauf que, si on parle d'équilibre, on oppose les deux.

Or jusqu'à preuve du contraire, tu n'as qu'une vie : la tienne.

Elle est remplie à la fois de pro et de perso.


Alors oui, comme on vient de le voir, le fait de développer va te prendre du temps.

Et en plus, si tu fais ça bien, tu vas devoir passer encore plus de temps à produire.

Mais tes journées, elles, continueront de ne faire que 24 heures. Comme celles de Beyoncé.

Tu te demandes peut-être :

Ça s’arrête quand ?

Il y a deux types de réponses à cette question :

A. Ça s'arrête quand tu as complètement grillé tes batteries

ou

B. Ça s'arrête là où tu veux que ça s'arrête

Perso, j’te conseille la réponse B.


🖍 Trace ta limite

On appelle “Matrice d’Eisenhower” la répartition de tes tâches selon qu’elles sont (ou non) urgentes et/ou importantes.

Si tu devais répartir tes tâches de la semaine prochaine dans ce tableau, où est-ce qu'il y en aurait le plus ?

Probablement dans le cadre 1, ou dans le cadre 3.

Sauf qu'en fait, beaucoup de celles que tu mettrais dans le cadre 1 relèvent en fait du cadre 3. Et ce cadre est ton pire ennemi si tu veux être efficace et bien dans tes baskets.


Explications

Il y a 2 raisons principales à cet état de fait :

  1. Tu n'accordes pas sa juste valeur au mot "important". On parle là des tâches qui t'aident à construire la personne que tu veux être : celles qui ont trait à ta santé, à tes relations, à ton développement et à tout ce que tu veux transmettre aux autres ;
  2. Tu es devenu accro aux urgences, et principalement aux urgences des autres.

J'utilise le terme à dessein.

On peut devenir accro à l'adrénaline que procure la situation d'urgence.

Et puis, socialement, quand on nous demande "ça va toi en ce moment ?" c'est quand même plus classe de répondre "je suis charette je sais plus où donner de la tête" que de répondre "oh bah tu sais moi.. en ce moment... j'me tourne un peu les pouces".

J'exagère à peine. On est poussés, socialement, à être en permanence en train de courir.

🧐 Le syndrome du couloir : dans un cabinet d’avocats, si tu te trouves dans un couloir, il faut marcher vite. Et en soufflant. Sinon les gens vont se demander ce que tu fous là 🤣


Evidemment, c’est caricatural. Et pourtant, c’est ce que j’ai observé dans la plupart des cabinets où j’ai travaillé (le nom “syndrome du couloir” me vient d’ailleurs d’un de mes clients, collab dans un grand cabinet américain).


Le problème, c’est qu’à force de vouloir gérer des urgences tout le temps, les dossiers / sujets s’empilent dans notre esprit, et la charge mentale s’alourdit.

Et naturellement, on ne prend pas le temps de réfléchir à ce qui est vraiment important. Un jour, ce qui est vraiment important devient urgent.

C’est ça, le cadre 1.

Et c’est ce qu’on appelle les crises :

ton enfant vient de faire une mauvaise chute
ton partenaire demande le divorce
on t'annonce que tu as contracté quelque chose de vraiment pas joli...


Il y aura toujours les aléas de la vie. Et il y a beaucoup de choses qui ne dépendent pas de toi.

Mais le temps que tu choisis de passer avec tes proches ; celui que tu choisis de passer à faire du sport, à méditer, à apprendre de nouvelles choses grâce à une masterclass géniale 😁 ... ce temps-là, il ne tient qu'à toi de le prendre.

Ça te demandera peut-être beaucoup de courage et d'abnégation, mais c'est un choix à faire.

Il y a une ligne à tracer, et tu tiens le stylo.


🤗 Comment faire ?

T’as remarqué un truc ?

Les choses vraiment importantes n’ont pas de dead line.

Prendre soin de soi ou des autres, ça ne vient pas avec une date de péremption.

Pareil pour le développement de tes compétences.

Suis dès aujourd’hui cette méthode (tu me remercieras demain)

  • Prends le temps de définir ce qui est vraiment important pour toi, et qui n’a pas de dead line.
  • Donne-lui une dead line. Même factice. Mais impose-toi une échéance pour te forcer à y penser.
  • Le moment venu, accorde-lui la priorité face aux urgences qui n'en sont pas, ou qui sont celles des autres (ça, c'est le cadre 3 : les interruptions).

Le plus simple, c'est de mettre en place un ensemble de routines quotidiennes, hebdomadaires, trimestrielles ou annuelles.

C’est précisément l’objet du module de conclusion générale.

Je pose ça là 😉


Avant de passer à la leçon suivante :

1 - Pose-toi pour identifier tes priorités pro et perso de la semaine à venir (3 ou 4 priorités grand maximum !)

Dans les 7 jours à venir, chaque fois que tu as un moment, attaque-toi à ces priorités


2 - Récompense-toi à la fin de la semaine si tu en as accompli au moins la moitié 💪


🧐 Ensuite :

Recommence.

Encore.

Et encore.

Leçon suivante